L’ACTE MEDICAL

3) Les opérations chirurgicales :

Toute opération chirurgicale est caractérisée par la Gravité de l’intervention réalisée, qui vaut entre 1 et 10 (mais ne peut jamais dépasser 10 : si le score est supérieur, compter 10), qui va déterminer la difficulté de l’intervention et la durée de la convalescence. Le chirurgien doit effectuer un jet de Médecine, prenant en compte les modificateurs suivants :

Difficulté de l’intervention : - 5 x Gravité	Equipement médical
Conditions d’hygiène	Aucun : - 20
Extrêmes : - 20	Trousse médicale : - 10
Mauvaises : - 10	Installation légère / mobile : + 0
Moyennes : - 5	Hôpital : + 10
Bonnes : + 0	Clinique : + 20
Excellentes : + 10	Pas de personnel d’assistance : - 10

Si le jet est réussi, l’opération se déroule sans problème majeur, et la convalescence peut commencer immédiatement. En cas de réussite spéciale, l’opération se fait parfaitement, et la convalescence commence immédiatement, avec un niveau de Gravité inférieur de 1 point à la Gravité de l’opération. En cas d’échec, l’opération ne s’est pas déroulée normalement et a du être ajournée : elle devra être retentée. Si le jet donne un échec spécial, l’opération est un échec et le patient subit immédiatement (dans la salle d’opération) une Blessure critique de Gravité égale à celle de l’opération.

L’intervention chirurgicale :

On peut distinguer quatre niveaux d’intervention chirurgicale : l’intervention de chirurgie plastique, l’intervention opératoire et les greffes organique et cybernétique. Ces interventions ont des effets et des buts différents, qui amènent à les distinguer.

D’autre part, il faut distinguer trois degrés d’intervention, selon l’étendue de l’atteinte portée à l’intégrité du corps du patient : une intervention locale n’a lieu que sur une zone très délimitée du corps du patient, par exemple la bouche, ou une main ; une intervention étendue a lieu quand est impliquée une zone entière du corps du patient, par exemple le cerveau, un membre, ou le visage ; enfin une intervention globale concerne l’ensemble du corps du patient, ou une part très importante, par exemple l’ensemble du système nerveux, ou le squelette.

La chirurgie plastique : Il s’agit d’une intervention dont le but est de modifier l’apparence du patient. Il peut ne s’agir que d’un changement de coloration de la peau ou des yeux (cosmétoplastie) ; d’une implantation de substituts cosmétiques, par exemple des prothèses mammaires ou des cheveux (implantation) ; d’une reconfiguration de la peau, des muscles ou des tissus graisseux : lifting, liposuccion ou remodelage du visage (reconfiguration) ; ou bien de modifications définitives sur le squelette : remodelage définitif (ostéoplastie).

La chirurgie opératoire : Il s’agit de la chirurgie classique, dont les but est de reconstruire le corps pour soigner des blessures ou corriger des défauts du corps mettant en danger la vie ou la santé du patient. Il existe une extrême variété d’interventions possibles, qui empêche de définir des règles précises : le MJ devra estimer la Gravité de l’intervention au regard de son étendue et des modifications subies par le corps. A titre d’exemple, voici quelques niveaux d’intervention :

Les greffes organiques : Il s’agit d’opérations visant à remplacer une partie du corps du patient par un membre ou un organe vivant, cloné ou prélevé sur un donneur. On distingue les tissus organiques clonés à partir des cellules du patient des tissus clonés à partir des cellules d’une personne compatible avec le patient. De plus, il existe des tissus clonés altérés génétiquement de façon à être immunitairement " neutres ", ce qui facilite leur assimilation par les greffés.

Les greffes cybernétiques : Il s’agit d’opérations au cours desquelles une prothèse cybernétique est implantée dans le corps du patient ou bien remplace l’un de ses membres. La Gravité de l’intervention dépend du niveau d’invasion de la cybernétique implantée, mais elle est calculée sur une base de 2.

Le choc post-opératoire et la convalescence :

Après une opération, le corps a besoin de récupérer, d’assimiler les modifications qu’il a subi, de compenser les pertes de sang. Tout ceci est simulé par le temps de convalescence, qui dépend de la Gravité de l’opération subie. La convalescence se déroule comme la période de soins qui suit une blessure : toutefois, le temps de base de convalescence est différend. Il dépend toujours de l’intensité des soins subis : si des soins intensifs sont appliqués, le temps de base est de 12 heures par niveau de Gravité de l’opération. Il est de 2 jours par niveau de Gravité si des soins normaux sont prodigués. Toutefois, ce temps de base est diminué de 5 % par point d’Endurance naturelle au dessus de 2 du patient. Il est à noter que tant que le niveau de Gravité est de 10, le patient en convalescence est inconscient.

Lorsque le temps de base s’est écoulé, un jet de Médecine est réalisé, en tenant compte des mêmes modificateurs que pour l’opération, avec un modificateur spécial de + 20. Si le jet est réussi, le niveau de Gravité baisse de 1 point, et en cas de réussite spéciale, il baisse de 2 points. Si le jet se solde par un échec, rien ne se passe, l’état est stationnaire. En cas d’échec spécial, les soins ont été mal donnés, et la Gravité augmente de 1 point ; si de ce fait la Gravité est amenée à dépasser 10, le patient meurt de complications.

Le risque de rejet des greffons :

Une opération de greffe organique et cybernétique est soumise à un risque particulier : celui que l’organisme du greffé ne supporte pas le corps étranger que l’on tente de lui faire accepter. La technologie des greffes a énormément progressé, mais ce risque existe toujours, même s’il est considérablement réduit par l’utilisation de produits visant à réduire les réactions immunitaires de rejet, ainsi que par l’utilisation de greffons clonés sur le patient.

Pour déterminer si le greffon prend, un jet de Compatibilité est effectué à la fin de la convalescence : il a pour chance de base un score qui dépend de l’origine du greffon, modifié par divers facteurs :

Tissu cloné sur le patient : 95 % Tissu cloné compatible : 90 % Tissu cloné neutre : 75 % Tissu prélevé compatible : 85 % Tissu prélevé incompatible : 50 % Par point d’Endurance : + 1 %

Peau : + 0 % Muscle : - 2 % Os : - 4 % Membre complet : - 6 % Organe : - 8 % Tissu nerveux : - 10 %

Le jet de Compatibilité échoue toujours sur un 100, mais si c’est la seule chance d’échec, il ne peut pas y avoir d’échec spécial. Si le jet de Compatibilité est réussi, la greffe est un succès, et si c’est une réussite spéciale, le temps de convalescence est réduit de 10 %. Si le jet est un échec, le greffon ne prend pas et l’opération doit être tentée à nouveau. De plus, si c’est un échec spécial, le lieu d’implantation du greffon subit un début de nécrose, et il y a des risques de Séquelles équivalents à ceux existant pour une Blessure critique de même Gravité.