3) Les interfaces mémorielles :

Cette interface coordonne les différents outils cybernétiques d’enregistrement qu’un personnage pourrait s’être fait implanter, avec la mémoire cybernétique et la mémoire organique. La complexité de cette interface ne réside pas dans la gestion des données, qui ne sont que des informations brutes, mais dans la gestion de la mémoire : elle se sert en effet de la mémoire à court terme de l’interfacé comme d’une mémoire vive.

Elle n’a cependant pas accès à la mémoire à long terme, sauf si l’interfacé fait l’effort de se souvenir. Ces souvenirs peuvent alors être enregistrés, mais les enregistrements restent généralement inintelligibles : très confus, brouillés, emmêlés d’émotions personnelles intraduisibles. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a mis au point des enregistreurs cybernétiques.

Par contre, l’interfacé peut se servir de la mémoire cybernétique comme d’un bloc-notes mental, tant qu’il met ses pensées sous une forme verbale ou conceptuelle claire. Il est également possible d’enregistrer des informations importées d’autres interfaces, ou d’un système de stockage de données numériques, qu’il s’agisse d’une puce de données, via un chipjack, ou d’un ordinateur ou d’une base de données, via un datajack.