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LES MENACES A LA SANTE


4) Les drogues :

Pour définir les effets d’une drogue, on la rattache à une ou plusieurs catégories (anabolisants, anesthésiants, excitants, hallucinogènes, narcotiques, stimulants, stupéfiants), qui permettent de se faire une idée des effets de la substance, accompagnées d’une brève définition. Les dépendances physique ou psychologique sont caractérisées par un nombre, qui n’a pas de maximum: plus le chiffre est élevé, plus le pouvoir accrochant de la drogue est élevé. Suivent divers renseignements (prix, présentation, rareté, mode de prise, durée des effets...). Les effets eux-mêmes sont ensuite détaillés, les effets de la descente, ainsi que les éventuels effets secondaires à long terme.

La prise et ses effets :

Lorsque la drogue est prise d’une manière adéquate, elle met un certain temps à atteindre son effet maximal, variable selon le mode de prise : un round pour un injection intraveineuse, une minute si elle est inhalée, dix minute si elle est ingérée, et une heure pour une injection intramusculaire. Elle produit ensuite ses effets normaux durant la durée spécifiée dans sa description. A la fin de cette période, commence la descente, durant laquelle se manifeste les effets secondaires à court terme, qui ne sont plus masqués par les sensations chimiquement altérées du sujet. Rares sont les drogues qui ne présentent pas de tels effets secondaires. Enfin, de nombreuses drogues ont des effets secondaires à long terme, conséquences d’un abus, qui n’apparaissent que des jours ou des années après.

Phénomène de dépendance :

A chaque prise, le sujet doit faire un test contre chaque type de dépendance : il s’agit d’un jet de pourcentage dont les chances de réussite sont égales à :

Test = (Attribut + 30 - Coefficient) %

L’attribut est E x 10 contre la dépendance Physique, et FM contre la dépendance Psychologique. Au troisième échec s’établit une période de prise de 5 jours, au delà de laquelle commence à se manifester un manque. Chaque échec successif réduit cette période de 12 heures, jusqu’à ce que la période atteigne 1 jour, après quoi la période est réduite de 6 h en 6 h, jusqu’à une période minimale de 6 h.

Phénomène d’accoutumance :

Lorsque la dépendance est telle que la période de prise est de 6 heures, le sujet ressent le besoin d’augmenter les doses pour obtenir les effets normaux de la drogue : les doses doivent être augmentées de 0.1 dose pour chaque échec successif au jet de dépendance, sinon les effets sont réduits en proportion. Il faut noter que les règles d’overdose s’appliquent normalement pendant ce temps.

Phénomène de manque :

Après un temps d’abstinence égal à la période de prise, le sujet commence à ressentir en cas de dépendance physique une gène physique générale, un manque d’appétit, des nausées... Au bout d’un temps égal au quart environ de la période de prise, les symptômes s’intensifient : nausées violentes, fièvres, vomissements, contractions, convulsions..., et ce avec une violence proportionnelle à l’avancement de la dépendance.

Si l’abstinence est maintenue (ce qui nécessite, si le sujet est volontaire, la réussite d’un test de FM contre une difficulté égale au coefficient de dépendance le plus élevé, à chaque période de prise, pour éviter une rechute), le manque va décroître d’abord très lentement, puis de plus en plus vite, jusqu’à sevrage complet au bout d’une période calculée par :

T = (Coefficient physique + Coefficient psychologique) / (Période de prise)

En état de manque, le sujet subit une pénalité de - 5 à toutes ses actions, pénalité qui augmente de - 5 à chaque période de prise écoulée, et ce jusqu’à atteindre : Coefficient physique / 2. Cette pénalité reste à son niveau maximum pendant un temps égal à 5 fois la période de prise, puis redescend régulièrement au cours de l’abstinence, jusqu’à atteindre 0 à la fin de la période T.

Si l’abstinence est interrompue par une prise de drogue, la dépendance subsiste, mais la période de prise est ajustée proportionnellement à la durée de l’abstinence.

Si le sevrage est mené à son terme, le sujet " décroche " : la dépendance est interrompue, bien que le sujet soit toujours potentiellement soumis à une rechute: pendant une période égale à deux fois la période de sevrage, le sujet doit réussir un test de dépendance psychologique s’il est confronté à cette drogue.

S’il rechute, il doit immédiatement réussir un test de dépendance physique, la période de prise étant alors considérée comme étant égale à 5 jours.

Diverses méthodes médicales existent afin de faciliter le sevrage, qu’il s’agisse de stimulation artificielle , de produits de substitution, de médication, ou de la méthode forte, qui ont des effets variables : réduction du temps de sevrage, ou réduction des risques de rechute pour l’essentiel. La conduite de ces méthodes doit se faire dans un environnement médical approprié, en soins normaux durant la première phase du sevrage, puis en simple observation. Les effets exacts du traitement seront à déterminer par le MJ.

Overdose :

Si le sujet prend plusieurs doses en même temps, il subit une attaque de force égale à (Coefficient physique x Nombre de doses) / 10. Une overdose est susceptible de laisser des séquelles, au même titre que n’importe quelle autre blessure, cependant, les points éventuellement perdus le sont en Endurance, en Initiative, en Volonté, ou en Intelligence. Toutes ces affections sont incurables par la science actuelle, l’organisme étant véritablement rongé de l’intérieur par la drogue.

Effets physiologiques à long terme :

A long terme, l’usage de drogues affaiblit le système nerveux, le système immunitaire, et l’équilibre psychique du sujet. Chaque fois que le sujet fait un échec total sur un jet de dépendance, il perd 1 point d’Endurance ou de Volonté, selon qu’il s’agit de dépendance physique ou psychologique. Rendu à 0 en Endurance, il meurt de faiblesse, et à 0 point de Volonté, il est bon à enfermer. De plus chaque drogue peut avoir des effets secondaires particuliers, qui sont spécifiques à chaque substance.


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