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Joyeux boxon avec des morceaux d'informatique, de politique et d'histoire dedans.

25 mars 2006
de Agarwaën
Commentaires fermés sur L’Age du Silicium au placard

L’Age du Silicium au placard

Voilà une nouvelle qui va sûrement passionner les foules…
Après être resté en ligne quelques années (j’ai mis en ligne les premières versions fin 1999 ou début 2000, je ne sais plus trop), mon projet de jeu de rôles cyberpunk est mis au placard… snurfl… J’y ai consacré beaucoup de temps quand j’étais en fac, fais beaucoup de recherches, tapé de nombreuses pages de notes et de brouillons, et foiré quelques examens aussi… mais je n’y avais pas touché depuis plus de trois ans. Une version deux des règles avait failli voir le jour en 2002, mais une motivation en baisse et un temps limité à y consacrer ont eu raison de mon projet. Non, le livre du monde ne verra jamais le jour.

Les curieux pourront toujours y jeter un oeil : j’ai conservé l’ensemble du site, juste réquisitionné le nom de domaine et verrouillé l’accès au forum, qui est désormais en lecture seule. J’ai la prétention de croire que quelques personnes en ont profité : j’ai reçu quelques dizaines de mails en l’espace de 6 ans, et ma page musicale avait eu son petit succès d’estime également.

14 mars 2006
de Agarwaën
Commentaires fermés sur M.Z. Bradley & Holly Lisle – Glenravenne

M.Z. Bradley & Holly Lisle – Glenravenne

Gniiii… Mal à la tête : panne d’aspirine alors qu’un troupeau de gnous batifole sous ma calotte cranienne. Au lieu de dormir pour affronter une respectable journée de travail en bon citoyen contribuant au PIB de la Nation, j’ai terminé cette nuit une oeuvre récente de Marion Zimmer Bradley, écrite en collaboration avec Holly Lisle : Glenravenne. Apparemment, c’est une série, Les Pouvoirs Perdus, puisqu’un second volume est sorti au Fleuve Noir, sous le titre La Faille entre les Mondes.

L’histoire ? Deux femmes, deux amies, chacune éreintée par la vie, se trouvent projetées hors de leur Amérique natale, hors du XXème siècle, dans un monde féérique, Glenravenne, dominé par un spécimen fort classique de méchante, la sorcière presqu’immortel mais pas vraiment, mais qui aimerait le devenir. Les deux héroïnes vont se trouver balottées entre les factions luttant pour la domination de ce monde, guidées par un guide de voyage magique, pour finalement affronter leur destin et s’assumer en tant qu’héroïnes. Happy end, tout ça, la méchante est battue, le gentil épouse la gentille et l’autre gentille peut retrouver son home, sweet home.

L’écriture est ma foi agréable et coule de source, mais sans le brillant qui permettrait de transcender ce sympathique bout de monde, la Glenravenne : le récit est en effet très visuel, et l’image mentale que j’ai pu construire est ce qui m’a captivé dans le livre… mais il manque quelque chose ! L’histoire n’est par ailleurs pas d’une folle originalité : son principal intérêt réside dans les affres sentimentales dans lesquelles se débattent les deux héroïnes, et la vision très féminine qui en est donnée par les deux auteurs.

Au final, je ne regrette pas mes soussous, mais j’ai la nette impression que ce livre va finir sur mon « étagère des tomes n°1 », qui regroupe toutes les séries de fantasy entamées dont je n’ai pas acheté le tome n°2 ! Quoique si je le croise par hasard, au détour d’un rayonnage… sait-on jamais ?

10 mars 2006
de Agarwaën
Commentaires fermés sur Concert des Astro-Zombies

Concert des Astro-Zombies

Petite sortie au Café Charbon hier soir, histoire de vider quelques pintes et de bouger la tête. Excellente découverte avec le psychobilly des Astro-Zombies, hyper-actif, flop avec le glam des Sparkling Bombs, pas mon truc, et bof-bof sur le speedrock des Peter Pan Speedrock.

Je me pointe donc vers 21h au Charbon après mon kebab syndical (sauce blanche, sans frites, merci), une petite binouze pour se poser, on papote, et le show commence.

Les Astro-Zombies : LA CLAQUE !

Ces mecs sont des tarés ! Trois sur scène : guitare, contrebasse, batterie. Tous les trois maîtrisent, c’est carré, sans bavure ; le chanteur est une bête de scène, charismatique, blagueur, toujours en train de faire une nouvelle connerie, tandis que le contrebassiste promène son instrument sur toute la scène sans rien perdre de sa virtuosité. La musique est entraînante, hyper-dynamique, péchue à souhait ! Ca sent à la fois les quartiers ouvriers londoniens (ses mods, ses punks, ses fish’n’chips, ses matches de foot), le vieux rock’n’roll des 50’s (Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, les vieux picture discs de Popa), et le punk/rock à la Garçons Bouchers ou Pigalle ! Bref, c’est terrible !

Les Sparkling Bombs

Mouaif, alors là, autant dire tout de suite que c’est pas ma came… Je ne vais pas les descendre inutilement, j’imagine qu’ils doivent avoir leur public, mais bon… Sérieusement, il y a vraiment une guitare de trop (ils sont cinq, deux guitares, une basse, une batterie et un chanteur qui fait des manières… ça doit être ça le « glam ») : avoir un gros son c’est pas mal, mais avoir un son percutant, tranchant, c’est mieux. J’ai pas trouvé ça bien original, c’est très teenage, le son est un peu brouillon, et le chanteur en fait trop à mon goût. Tout n’est pas à jeter, par contre : il y a quelques bons morceaux, et quand il se lache vraiment, le chanteur devient même plutôt bon. Et puis la guitariste est vraiment vraiment mimi ! Bref, line-up et son à travailler, et surtout, des morceaux meilleurs !

Peter Pan Speedrock

Un groupe hollandais pour terminer, trois énergumène (guitare, basse et batterie) au classique look jeans/t-shirt qui viennent nous asséner un rock somme toute assez classique : c’est efficace, ça sent très très fort le Mötörhead, un message bien basique (« oh yeah, this is rock’n’roll !« ) et ils aiment jouer fort (merci les bouchons) ! Le problème, c’est que la plupart des morceaux joués sont absolument inintéressants. C’est dommage, j’ai vraiment aimé leur son, mais ça m’a un peu gonflé.

Au final, une conclusion : les Astro-Zombies auraient dû passer en 3ème position, je suis sûr que ça aurait pogoté dans tous les sens, alors que la salle était plutôt endormie lors de leur passage. Allez voir les Astro-Zombies !

9 mars 2006
de Agarwaën
Commentaires fermés sur Morts-vivants de l’espace !

Morts-vivants de l’espace !

Yeah ! Ce soir, concert des Astro-Zombies au Café Charbon ! Et dire que j’ai failli oublier ça : sans un mail de Thomas pour se donner rendez-vous, je rentrais tranquillement chez moi tel le prolétaire moyen me vautrer devant le nain Ternet…

Bref, je vous en dis plus demain, chers fans !

8 mars 2006
de Agarwaën
Commentaires fermés sur IP & DNS for dummies

IP & DNS for dummies

Voici un petit tutoriel que j’avais rédigé il y a un moment. Pour qu’il ne soit pas perdu dans l’interzone du web, je le reposte ici.
NB : Cet article est maintenant très vieux. Je vous conseille de vous reporter sur des documentations plus actuelles pour votre sécurité.

IP & DNS for dummies !

Si on veut comprendre quelques points importants sur la façon dont le Net fonctionne, il est absolument crucial de comprendre que les ordinateurs ne sont pas des humains : ils communiquent de façon radicalement différente et ne se repèrent pas dans un espace physique. Les ordinateurs ne sont rien de plus que de grosses machines à calculer, et tout est donc basé sur des chiffres. Quand on veut faire quelque chose de vraiment rapide et efficace avec un ordinateur, on lui parle directement en chiffres. Par ailleurs, il est beaucoup plus compréhensible pour un humain d’utiliser des mots et des noms plutôt que des chiffres. C’est pourquoi il existe quasi-systématiquement une phase de traduction dans la communication entre un humain et un ordinateur.

Le principe du Domain Name System

Le système du DNS est cette phase de traduction de l’organisation en réseau mondial des ordinateurs. DNS veut dire Domain Name System, c’est à dire Système de Nom de Domaine. Il s’agit ni plus ni moins que d’un catalogue permettant de faire correspondre un chiffre associé de façon unique à chaque ordinateur (ce chiffre s’appelle l‘adresse IP) à un nom d’hôte.

L’attribution des adresses IP

Ces adresses IP font l’objet d’une gestion par délégation : des organismes collaboratif (comme le RIPE en Europe) délèguent la gestion de blocs d’adresses IP à des opérateurs réseau, des fournisseurs d’accès internet, des entreprises, qui peuvent eux-même en sub-déléguer. L’attribution d’une adresse IP est indispensable pour connecter un ordinateur à Internet. En fait, lors de la connexion de votre ordinateur au Net via votre fournisseur d’accès, celui-ci vous prête une adresse IP pour le temps de votre session.

L’attribution des noms de domaine

Les noms de domaine sont gérés de façon similaire : un organisme ou une entreprise (le registry) est chargé de la gestion de chaque TLD (Top Level Domain, soit Domaine de Niveau Supérieur) : il s’agit des .com, .net, .org, .fr, .be, .info, etc… Cet organisme unique délègue le droit à des entreprises ou organismes (les registrars) de vendre des sous-domaines du TLD dont il a la charge, pour des durées déterminées. Par exemple : Network Solutions est le registry du TLD .com, et en a délégué la gestion à (entre autre) Gandi, qui est donc registrar.

Faire le lien entre les adresses IP et les noms de domaine

C’est là que ça commence à devenir vraiment intéressant : les fondements même d’Internet sont les serveurs DNS : ce sont des serveurs dont la tâche est d’associer un nom de domaine à une ou plusieurs adresse(s) IP. Lorsque vous cherchez à atteindre un site (web, ftp, smtp ou tout autre serveur), votre logiciel client n’utilise pas directement le nom de domaine du serveur : il commence par interroger un serveur DNS connu afin d’obtenir l’adresse IP de la machine qu’il cherche à joindre. C’est l’étape de résolution DNS ! Il existe des petits outils pour faire la résolution DNS à la main (cf. les deux logiciels cités plus bas).

La base de données du whois

Lorsqu’un domaine est enregistré auprès d’un registrar, automagiquement une base de données nommée le whois est mise à jour chez le registrar, qui contient de nombreuses informations sur le propriétaire du domaine : nom et adresse du propriétaire, nom, adresse et téléphone des contacts technique et administratif, adresse mail de contact, date d’expiration, ainsi que les serveurs DNS responsables du domaine. Ces données sont publiques et peuvent être consultées à loisir avec un logiciel dédié comme Sam Spade (freeware) ou WS_Ping (shareware), ou bien sur un site comme Sam Spade.

Les outils de base de l’analyse réseau

Il existe une myriade d’outils utiles pour obtenir des informations. Sans aller jusqu’aux scanners et sniffers utilisés par les administrateurs réseau et les pirates, on peut citer par exemple (la plupart de ces outils sont disponibles dans Sam Spade) :

  • le bon vieux ping : à ne pas sous-estimer tant il est utile ! Ce petit utilitaire envoie une série de paquets à une adresse IP et indique le temps de réponse. Il permet entre autre de tester si une machine donnée est connectée au Net.
  • reverse DNS : qui consiste à retrouver le nom de domaine associé à une adresse IP (résolution inverse). Ceci peut être très riche d’enseignement, puisque ce reverse DNS contient souvent des indications de localisation géographique : on peut y trouver un TLD national comme .fr, .be ou .uk. Les fournisseurs d’accès font également souvent figurer des indications géographiques sur la localisation de leurs points d’accès (par exemple : ADijon-xxx-x-xx-xx.w81-49.abo.wanadoo.fr). Enfin, les grosses entreprises ou institutions font généralement figurer un de leurs sous-domaine dans le reverse DNS des usagers de leur réseau.
  • traceroute : cet outil utilise une série de pings de portée limitée pour lister tous les routeurs et serveurs traversés pour atteindre une IP donnée. Cela présente à peu près le même intérêt que le reverse DNS, mais avec plus d’infos. Par exemple :

traceroute to free.fr (213.228.0.42), 64 hops max, 44 byte packets

1 lo1-lns101-tip-voltaire.nerim.net (62.4.16.248) 64.472 ms 280.973 ms 97.321 ms

2 gi0-2-2-thevenin.nerim.net (62.4.16.7) 65.446 ms 140.768 ms 94.676 ms

3 gi0-2-42-nicol.nerim.net (194.79.130.9) 84.689 ms 63.921 ms 64.175 ms

4 ProXad-th1.freeix.net (213.228.3.225) 83.840 ms 64.758 ms 63.548 ms

5 vlq-6k-1-a6.routers.proxad.net (213.228.3.1) 63.530 ms 65.430 ms 66.194 ms

6 www1.free.fr (213.228.0.42) 66.783 ms 71.393 ms 66.208 ms

  • telnet : c’est un outil archaïque mais dont il ne faut pas sous-estimer l’intérêt, tout comme le ping ! Il permet notamment de se connecter sur un port donné d’une machine donnée, et de tester ainsi sa réponse sur certains protocoles. Il permet même de dialoguer avec un serveur sur les protocoles en mode texte comme le http ou le smtp. Très utile pour tester des machines autrement muettes sur certains ports clés.
  • dig : cet outil est nettement plus spécifique. Il permet de s’adresser directement aux serveurs DNS en leur envoyant des requêtes précises. Son utilisation est quelque peu complexe dans la mesure où elle nécessite de connaitre les différents types d’enregistrements DNS, mais on peut l’utiliser de façon basique pour avoir des renseignements détaillés sur un nom de domaine.

Les outils avancés

Si l’on s’intéresse de plus près à la sécurité des réseaux, il existe toute une panoplie d’outils d’analyse et de sécurité active et passive. Attention, le sujet est ardu, mais passionnant ! Un TOP 75 des meilleurs outils de sécurité a été réalisé et peut être consulté : très intéressant !

  • netcat : cet outil est en quelque sorte le couteau suisse de la connexion IP : il permet de recevoir et d’émettre n’importe quel type de connexion TCP ou UDP, ce qui se révèle très utile pour explorer un réseau ou le débugguer.
  • les sniffers réseau : le principe des sniffers est de capturer les paquets IP transitant sur le réseau poour les analyser. Ces paquets de données peuvent contenir un nombre surprenant de données utiles, même si la tâche de les analuser est particulièrement longue et ardue. Les plus connus sont ethereal et windump.
  • les scanners réseau : un scanner permet d’examiner une machine à distance et de recueillir un grand nombre d’informations sur les services tournant sur cette machine, son système d’exploitation, voire ses vulnérabilités. Le plus connu est nmap.
  • les systèmes de détection d’intrusion (IDS) : en réponse aux tentatives de prise d’info ou bien d’attaque sur votre système, il peut être utile d’être informé de ces tentatives : c’est tout l’intérêt des IDS ! Ce sont des programmes serveurs apparentés aux sniffers qui analysent le trafic réseau sur une machine ou un sous-réseau et tentent de repérer les attaques. Il en existe de nombreux d’origine commerciale ou bien gratuite : snort est l’un des plus connus.